
Les jeunes de notre Studio lyrique s’attaquent à la fable philosophique de Mozart, sous la houlette de la dramaturge Karine Van Hercke.
Les femmes sont-elles fidèles ? C’est la question que se posent les deux officiers Guglielmo et Ferrando dans Così fan tutte, opera buffa de Mozart. Lorsque François de Carpentries et Karine Van Hercke ont monté Così fan tutte, leur première production d’opéra à La Monnaie, ils ont souhaité, à l’époque, en modifier le titre en Così fan tutt’… : puisque tant les hommes que les femmes sont bien entendu capables d’infidélité. L’époque contemporaine nous offre une liberté différente pour remettre en jeu l’opéra de Mozart en faisant se confronter, se heurter, s’éclairer deux époques, le XVIIIème et le XXIème siècles. La problématique est sensible… En projetant un regard du XVIIIème siècle sur nos préoccupations actuelles, on en vient à se poser la question suivante : « n’avons-nous pas tous dans notre personnalité une part féminine et une part masculine qui s’entremêlent à des degrés divers ? Et comment s’expose, aux yeux des autres, l’être dans sa dimension du genre, si ce n’est par son vêtement, son costume ou son comportement ? ». Pour ce projet final de la quatrième saison du Studio lyrique du PBA, les jeunes découvriront les méandres de leurs sentiments. Personne ne sera épargné et Don Alfonso sera pris dans ses propres filets, pour le plus grand plaisir du public, puisque tout ceci n’était que du théâtre.











